Ils ont suivi mes ateliers, ils en parlent

Mes chers atelieristes,

L’atelier résidentiel du Vécu à la fiction prend un essor international puisqu’on vient de Suisse, de Belgique, des Dom Tom,  ou encore de Montréal pour le suivre. Et cela me touche que vous franchissiez de telles distances pour  travailler avec moi. Je rêve du jour où je pourrai donner cet atelier à l’étranger – couplé à une résidence d’écriture par exemple -, à Londres, au Québec ou ailleurs.
Vous avez bien voulu, pour certain(e)s, témoigner de ce qui s’était passé pour vous à Castelnau de Montmiral, dans le cercle intime de l’atelier où vous avez franchi chaque étape avec enthousiasme, talent, courage et engagement. Je partage quelques extraits à destination de celles et ceux qui souhaiteraient prendre place, autour de cette même table.

Merci pour vos mots. Je vous embrasse.

Renseignements et inscriptions : Nicole Jolimoy – 06 63 15 52 19 – verelesarts@orange.fr
Dates 2017 : du 10 au 15 juillet/du 11 au 16 septembre

Cette semaine m’a énormément appris : sur l’écriture, sur la distance nécessaire, sur le droit et la légitimité que j’avais de vouloir écrire. Chronique complète :  une semaine avec Frédérique MartinStéphanie P.

Je suis repartie plus riche que je ne l’espérais, ayant eu des réponses à des questions que je ne me posais pas.  Frédérique L.

Une semaine inoubliable dans une bulle d’écriture. Le plus difficile étant le retour de la fiction à la réalité. Virginie V.

Avec quoi vous repartez ? Avec bien plus que ce que j’avais imaginé, pourtant, j’en avais imaginé des choses ! Des projets, plus structurés et des envies de les porter. De nouvelles façons de mettre à distance mes émotions, dans l’écriture, comme dans la vie. Quelques illusions de moins, mais de nombreuses ressources en plus. Un sens. Il y a des mots que l’on dit sans en comprendre ni le sens, ni ce qu’ils disent de nous. Après ces cinq jours, les mots écriture, partage, présence, douceur, découverte ne disent plus la même chose. Emilie C.

De Castelnau je remporterai l’écoute attentive et bienveillante de tous, l’écho de vos voix et la résonnance de vos mots. DeIls ont suivi mes ateliers, ils en parlent Castelnau je remporterai surtout, Frédérique, ta générosité, ton partage sensible, et ton attention à chacun. De Castelnau je remporterai, Frédérique, ta capacité d’écoute et de synthèse, tes remarques et tes conseils.  De Castelnau je repartirai avec une envie d’écrire confirmée quelques graines plantées dans mon terreau intérieur que, j’espère, je saurai faire pousser. Françoise N.

Je suis arrivée avec un gloubiboulga d’idées, une trame emberlificotée, un truc inexploitable. Je repars avec un rythme, des personnages, un découpage, un style, une forme, une architecture, j’ai tout …. sauf le titre. Je repars avec un roman dans la tête, bien trié, bien rangé, tout clair et net. Et bien sûr, je repars avec plein de reconnaissance pour Frédérique qui a permis ses rencontres, ces échanges et ces moments. Merci pour la gestion du groupe, pour ta disponibilité, ta spontanéité, ton humour et évidemment pour ton professionnalisme. Claude C.

C’est un privilège que de vivre cette expérience. Par son talent d’écrivaine et d’animatrice Frédérique a su en quelques jours, à travers l’acte d’écrire,  apporter le ciment de la joie et de l’amitié dans le petit groupe de personnes venues avec des projets très différents. Ces projets, grâce à son expertise, se sont précisés, sont devenus libérateurs et se sont enrichis jusqu’à la lecture publique très enthousiaste du dernier jour. Marcelle G.

Lorsque je me suis inscrite à cet atelier, je voulais reprendre un roman commencé il y a quelques années et abandonné faute de pouvoir avancer. Grâce aux propositions de Frédérique, j’ai pu retravailler le corps du texte et la technique et j’ai pu avancer sur certaines parties de l’intrigue, m’approprier vraiment mes personnages. Dorénavant, tout est entre mes mains. Frédérique s’implique énormément pour nous conseiller et nous épauler, en nous donnant accès à sa boîte à outils. Pourtant, elle sait garder la bonne distance, afin que nos choix soient vraiment les nôtres et en nous aidant à exploiter nos idées et notre histoire. Pascale J.

Je repars avec un vide bienveillant, un espace protégé, une chambre à moi portative. Un lieu pour écrire en paix et en sécurité… Dans un coin, il y a des textes, dans un autre coin, une étagère remplie d’outils concrets pour peaufiner ou relancer l’action. Un poêle, gardien du feu: pourquoi j’écris? Pour qui j’écris? De grandes fenêtres pour voir loin et une porte pour me rappeler que je suis libre. Marie-Claude G.

Je repars avec des billes et la pêche. Des billes pour pouvoir insérer mon projet initial dans un récit où je me sente bien. La pêche parce que je vois se dessiner un plan clair, un chemin vers la réalisation de mon projet. Je sais maintenant où je vais. Le récit est encore en pointillé mais le chemin, lui, est tracé grâce aux conseils précieux que j’ai reçus, et c’est un chemin de joie. Merci à Frédérique de m’avoir accompagnée jusqu’à l’entrée du chemin. Annette C.

Je suis venu chercher de l’inconfort, j’en ai besoin pour écrire et je suis satisfait… L’écriture travaille du matin au soir, dans la tête, sur le papier, seul et ensemble. De la pâte à triturer, malaxer, extirper de derrière nos habitudes…La Capitaine a donné le la, trouvé le rythme. Certains ont bu la tasse, pris une bordée et chaque fois elle a colmaté les fuites. Personne n’est tombé par dessus bord. Je repars avec ma plume sur l’épaule comme le bûcheron québécois retourne dans sa forêt de bon matin. Jean-Paul E.

Merci, Frédérique, de m’avoir aidée à dégager la route… Je suis entrée dans mon Eldorado. Le paysage est magnifique. Je ne cesse de rencontrer des gens extraordinaires. Des gens qui vivent vraiment. Nicole S.

Je repars avec une énergie et une envie d’écrire renouvelée. Un renouveau de confiance sur la voie que j’ai choisie : écrire. Je repars donc avec la réponse à ma demande du premier jour adressée au groupe : je demandais à être « encouragée dans une vocation qui ne déboucha guère mais ne fut pas tardive ». Votre réaction à mes textes m’a encouragée au-delà de tout ce que j’espérais. Renée-Lise J.

Je repars avec de l’énergie et du courage pour affronter la difficulté de se mettre en route et de la continuer. Frédérique, c’est bien sûr grâce à toi surtout. À ton humeur pétillante, à ton exigence, à ta maestria et à ta générosité. Voilà, je n’en attendais pas tant. Mon sac est plein de bonheur. Merci pour tout ça. C’était joli… Valérie C.

Les œuvres d’art sont d’une infinie solitude, rien n’est pire que la critique pour les aborder, seul l’amour peut les saisir, les comprendre, être juste avec elles. (Rainer Maria Rilke – Lettre à un jeune poète) Le souvenir de cette phrase dans le contexte de ce stage animé par Frédérique Martin n’est pas innocent. A bon entendeur. Claire F.

L’envie de continuer à écrire. Une vision plus claire de ce qui me correspond. Des points d’interrogations quant à comment envisager la suite de mon travail d’écriture. Des points d’interrogation quant à comment aborder la question de l’édition. Pernette S.

J’étais arrivée curieuse et joueuse, il a fallu, avec vous, grâce à vous, prendre un peu de charpente. Cesse-t-on jamais de grandir ? Pour ce partage, ces partages, infiniment, merci. Hélène G.

Si grâce à ton exigence salutaire j’ai compris qu’un long travail m’attendait pour muscler mon langage, cette semaine m’a déjà permis de sentir qu’un de mes objectifs était peut-être à ma portée : celui de raconter des histoires. Tes consignes ont ancré mes idées dans du concret et m’ont donné des pistes pour continuer. Marie B.

Au moment de refermer cette parenthèse très attendue, je me sens à la fois plus légère et plus emplie. Emplie d’une confiance retrouvée, d’une émotion assumée, d’une créativité réapprivoisée (ou en passe de l’être), des partages et des rencontres qui, je l’espère, perdureront au-delà de la parenthèse. Merci à toutes et tous. Michèle B.

La phrase qui résume la semaine : Un parmi les autres, j’ai une place et un nom. J’ai entendu de ta part une qualité de lecture qui m’a pas mal bluffé. Une lecture qui collait au plus près de chaque projet porté par les ateliéristes, avec le désir de les conduire plus loin. Christophe D.

Un stage bien construit, bien mené, et bien maitrisé + une énorme disponibilité de ta part pour accompagner chacun. Pierre B.

Tout le monde dégaine son  ordi et le pose sur la table : POUM !  Alors, je dégaine mon taille-crayon et le pose à côté : clik ! J’ai bien aimé ce stage  où tous étaient attentifs à tous, ma position de plus jeune m’a peut-être aidée mais  il n’y a que vous  qui le savez . Prenez bien soin de vous – et de vos ordis, ils ont de belles choses à dire. Michèle F.

Celle qui relève les petits trucs qui clochent dans nos écrits : une ponctuation aléatoire, des clichés en veux-tu en voilà des incohérences d’idées derrière ses lunettes cerclées de noir. Elle ne nous lâche pas, fait « des retours » avec tous ses sens : ses yeux, ses oreilles, ses mains qui bougent pas mal comme toutes  les toulousaines et ses pieds… Pas moyen de lui échapper. Anny G

Merci Frédérique pour ton regard juste et tes remarques pertinentes. Celyne B.

Liens vers leurs publications : Cairn éditions –  J’aime lire n°477Revue Saint Ambroise n°38 –  Editions Mazarine Jacques Flament editions

 

Cet article a 2 commentaires

  1. Xian

    Pas très paritaire.
    Ton interview sur FR3 a disparu.

  2. Frédérique

    Je ne vois pas bien le lien avec la parité.

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