Un week-end de mobilisation festive, ludique et inventive contre un projet archaïque et destructeur, dénoncé unanimement par les instances indépendantes (Ae, CGI, CNPN…), par 160 agriculteurs du territoire, par 112 personnalités (rédacteurs du Giec, géographes, économistes, députés européens…) et par 90% des 6 266 avis exprimés lors de l’enquête publique environnementale.
L’Autoroute Castres/Toulouse est un emblème de la fuite en avant de nos décideurs. Une victoire contre ce chantier raisonnera comme le début de la fin pour les projets inutiles qui bétonnent les territoires, détruisent des terres et le vivant qui les habite, spolient l’eau et piétinent l’intérêt général. Alors les 22 et 23 avril et au-delà… NO MACADAM
Pour rejoindre les bénévoles, signer l’appel, faire un don et obtenir les infos sur le lieu du rassemblement et le projet en lui-même, c’est par ici sur le site du collectif LA VOIE EST LIBRE
Les médias ont largement relayé cette lutte dont l’occupation des platanes de vendine par Thomas Brail, fondateur du Groupe National de surveillance des arbres, soutenu pas des militants et des citoyens, pour ralentir les abattages qui reprendront en septembre sans mobilisation de notre part. Une alternative existe à l’autoroute, moins écocide et plus économe en argent public, c’est l’aménagement en 2×2 voies de la RN126 actuelle. C’est ce projet alternatif que nous soutenons. VENEZ NOUS REJOINDRE, au nom de toutes les luttes que nous devons mener pour le vivant.
« La responsabilité des décideurs est immense. Les décisions d’aujourd’hui vont déterminer le climat de demain. On est face à des choix fondamentaux de société. Criminaliser les activistes du climat est devenue une stratégie politique. C’est une forme de diversion. On ne discute pas du fond et le fond c’est l’inaction des politiques publiques actuelles qui fait que l’on arrive à des tensions très importantes. Le projet d’autoroute A69 Castres-Toulouse est emblématique des mauvaises décisions qui sont prises aujourd’hui : le but aujourd’hui doit être de limiter nos émissions de gaz à effets de serre. Ce projet est anachronique, il va à l’encontre de la stratégie qui consiste à réduire, améliorer et transformer notre société. »Christophe Cassou climatologue, co-auteur du rapport du GIEC, alerte sur L’URGENCE À AGIR. Podcast Fance Inter