L’année de la jupe

Mon ami, l’écrivain Mouloud Akkouche, me signale l’article qu’il a écrit pour le journal en ligne Rue 89 au sujet d’un film qui est sur les écrans en ce moment et que nous avons pu voir en avant-première sur Arte, il y a quelques jours. Ce film, c’est La journée de la jupe, avec, entre autres, Isabelle Adjani.

Cher Mouloud, merci pour ce billet auquel j’adhère sans réserve. J’ai vu le film (l’AG chez moi ayant décidé de garder la télé, voire de la remplacer quand elle tombera en panne !). Il fait froid dans le dos, moins par le jeu d’Adjani que je trouve parfois outrancier, que par celui des jeunes acteurs, criant de vérité et de simplicité. Et pour ce qu’il montre d’une violence ordinaire, d’une bétise commune, notamment envers les jeunes filles.

Oui, froid dans le dos. Moi qui suis la maman d’une gamine de 17 ans, j’étais touchée aux larmes de voir dans quelle situation certaines jeunes filles se retrouvent, et je me réjouissais que la mienne n’ait pas à subir ce genre de vie. La loi du plus fort, la loi du talion, on voit dans quelle impasse elles mènent. Aussi je ne peux que recommander ce film et ton article.  A voir, à méditer, en essayant de ne pas s’y crever le coeur. Je t’embrasse.

Cet article a 4 commentaires

  1. Chr. Borhen

    Frédérique, « L’Année de la jupe » ce serait trop beau. Pour le moment, seulement se contenter de « La Journée de la jupe » avec l’inattendue Adjani, « entre autres » – comme vous dites.

  2. frederique

    Cher Christophe, c’est ce que dicte l’émotion parfois, (vous en savez quelque chose si je me souviens bien), alors je laisse tel quel. D’autant plus que mon prochain billet – je vous offre la primeur du titre – s’appelle « Journée du Rien », cela nous ferait beaucoup de répétitions. J’assume mon emportement : va pour l’année de la jupe.

  3. tana

    a propos de la jupe à l’école, il faudrait que tous en jupe les filles comme les garçons à l’école comme en ville;il aurait moins de viole

  4. frederique

    Bonjour Tana. Hum, les garçons en jupe, cela ouvre tout de suite des perspectives alléchantes. Vous savez ce qui se raconte sur les écossais… :0). Je vote pour.
    Pour ce qui est du viol, c’est une tout autre histoire, c’est la prise de pouvoir des impuissants et la chosification de leurs victimes qui est en jeu. Le violeur refuse son existence à l’autre. Il est dans l’incapacité d’entrer en relation avec lui, de quelque manière que ce soit. C’est un laissé pour compte, un faible, un être frustre. L’impuissance totale est son cilice, sa blessure narcissique et sa honte. Alors il viole. Pour se venger.

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