Trois questions à Myriam MARTIN

Nous les Martin, sommes tous un peu cousins, je l’ai déjà dit. Mais là, cerise sur le gâteau, nous sommes sœurs !

La mienne frangine a de multiples talents dont je ne vous ferai pas la liste exhaustive, bien qu’elle le mérite amplement. Le 27 octobre prochain (date familiale de la première importance !) et pour un mois seulement, Myriam Martin exposera à la galerie Duniya de Muret. Je ne manquerais ce vernissage pour rien au monde. Un conseil, foncez ou tout va disparaître !

Parole d’artiste :  « Myriam Martin présente chez Duniya un travail d’expérimentation très personnel où encres et feutres lui permettent de traduire son ressenti des « petites choses » du monde qui nous entoure et nous constitue. »  Pierre Fauret, plasticien.

 FM : Myriam, pourrais-tu te présenter, nous raconter les origines de ta démarche artistique, ce qui provoque le dessin en toi ?

MM : Je me suis reconnectée avec le dessin il y a dix ans, nécessité de m’autoriser à oser. Depuis cette reprise, j’ai eu des rencontres fortes avec de nouveaux outils (feutres, encre de chine, papiers). Un cheminement d’expérimentations, d’imprévus et d’accidents. Cette exposition est un condensé de mes recherches sur ces cinq dernières années.

Quant à mes sources d’inspiration, rien de bien original, elles se trouvent à portée de main ou d’imagination : écorces, rouille, lichen, atomes, particules, cellules … j’aime la beauté du détail.

FM : Quelles techniques utilises-tu dans la série que tu exposes à la galerie Duniya ? Tes dessins ont-ils des titres ?

MM : Pour les encres, j’expérimente et je joue avec les réactions qui se produisent quand seringues, pipettes et compte-gouttes côtoient les pinceaux. Les feutres, eux, se livrent différemment, c’est dans la rencontre avec les textures du papier que se déterminent les effets.

Mes dessins n’ont pas tous des titres. Certains sont venus comme une évidence – les ligneuses, plume d’arbre, lichen – d’autres, plus intimes et secrets, conservent leur mystère.

FM : Il s’agit de ta première exposition, c’est un moment fort dans une vie d’artiste. Qu’est ce que tu accepterais de partager avec nous à ce propos ?

MM : Une première exposition, c’est un premier rendez vous. Encore une histoire d’amour ! Je n’ai jamais travaillé dans l’objectif de me montrer et je me retrouve – comment dire – dénudée, mais heureuse.

Toutes les infos pratiques sur l’affiche de l’exposition ci-dessous : Obtenir l’itinéraire

 

 

 

 

 

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