L’atelier d’écriture de Beauzelle démarre aujourd’hui. Il prendra fin le jeudi 1er avril. D’ici là, nous mettrons en ligne des textes écrits en ateliers et d’autres choses que nous gardons secrètes pour l’instant (d’autant plus cachées que nous n’en savons rien). Je lance publiquement un appel à commentateurs pertinents et impertinents (j’ai les noms !) pour qu’ils apportent leur brillant concours à l’édifice. Le blog est tout frais, nous serons neuf auteurs à l’alimenter et rien ne vous interdit d’aller voir ce qui se passe chez les copains !
Mes rubriques sont : Beauzelle : S’écrireS et Toulouse S’écrireS. Pour l’instant elles ont tout en commun, mais cela va changer avec le démarrage des ateliers. Venez donc exercer votre gouaille, l’impertinence est de rigueur !
Lecture musicale à Montauban : Petit changement de lieu ! Le bâtiment initialement prévu ayant brûlé (sans faire de victimes graves, on s’en réjouit), la lecture prévue par l’Alma dans le cadre du Printemps des poètes aura lieu à 21H00, le vendredi 12 mars, salle Saint Joseph – Allée de l’empereur (ancien Bd des Pyrénées), à Montauban. Je rappelle que l’entrée est gratuite et que nous vous attendons nombreux. Renseignements et réservations : 05 63 63 22 66. Une séance de dédicace suivra la rencontre.
Et si je vous parlais un peu de mes amis ?
Commençons par Michel Baglin dont la revue Texture n’est plus à présenter. On peut aller écouter Bruno Ruiz chanter les textes de Michel Baglin extraits du trés beau L’alcool des vents publié au Cherche-midi en 2004 et bientôt réédité par Rhubarbe. C’est à la cave poésie, 71 rue du Taur à Toulouse, le jeudi 11 et le vendredi 12 mars à 19H30. Il est plus prudent de réserver : 05 61 23 62 00 ou cavepo@aol.com. Le talent vous est garanti sur facture !
Ensuite, je vous engage à regarder la vidéo ci-dessous. Vous y verrez Florence Thinard parler avec vivacité, enthousiasme et intelligence de son dernier documentaire au titre évocateur : Une seule terre pour nourrir les hommes paru chez Gallimard jeunesse. Si après ça, vous n’êtes pas convaincus, on vous proposera un stage : bonne poire au chili ou gros boeuf chez l’ Argentin. Maestro, c’est à vous !
Juste une question : La lectrice est-elle l’égale du lecteur?
(Pardon? Oui, je ne le ferai plus!)
@ Depluloin ! A peine publié, encore brûlant et déjà vous me lâchez une cochonnerie sur ce nouveau billet. Allez donc sur le blog des impertinences, on verra ce que vous donnez (grrggrrgrmrgrmrmrr).
Bonjour,
Selon Larousse,
Impertinence:
▸ nom féminin
1. Manière effrontée ou insolente de parler, d’agir.
2. Parole, action déplacée ou impolie.
Je serai quand même ce soir à Beauzelle, sur mes gardes et mon stylo empli de venin donc …
Cordialement, Jean-Claude
@ JCP : Oui mais alors du venin d’eau douce :0)
M’dame Frédérique, me suis acheté un nouveau vélo, j’ peux v’nir ? Vous m’apprendrez à lire ? Vous donnez des cours particuliers ? Merci pour les infos.
Ok, on prend les marques, hop hop hop. 🙂
J’étais hier soir à la Cave Poésie. C’était très beau, avec en prime, en première partie Maurice Benin qui dit et chante des poèmes de René-Guy et Hélène Cadou (entre autres).
@ Monch : Venez, il reste une place assise, je vous la garde. Prenez votre crayon à papier et une gomme. (vous la connaissez cette chanson : avec mon p’tit vélo j’avais l’air d’un…:0°)
@ Eh ben Sophie K, ou t’étais ? C’est Luc qui a une mauvaise influence sur toi :0)
@ Magali : Et ce soir tu seras à Montauban ? (bien amené) :0)
Eh bien voilà, voilà voilà, j’ai égaré ton e.mail en changeant d’hébergeur pour ma « Chanson Grise », malin ça …
Un simple com de ta part sur mon blog et le tour serait joué, ou bien par e.mail – selon …
Cordialement, Jean-Claude
(j’ai publié mon premier article inspiré des « Correspondances Impertinentes », et fait un peu de pub aux Ateliers d’Écriture en Hte Garonne)
Ah, la cave-po, que de souvenirs. Je l’ai connue à l’époque de René Gouzenne.
Je suis un peu à côté de mes pompes, ma Fredaime, ces temps-ci, j’avoue. Et donc j’ai un peu délaissé le ouèbe et mes amis et c’est pas bien (je me roule à tes pieds divins).
:0)
Cave-po ?… C’est du sanscrit ?
@ Monch : Abréviation de Cave Poésie, lieu Mythique à Toulouse.
@ Anna : T’as donc vécu sur Toulouse ?
@ Sophie K : Quoi qu’il en soit, nous avons pris RV pour le 1er avril et comme j’ai déjà mon quota de plantus qui est plein (3), tu ne peux pas te défiler :0)
@Frédaime : pendant quinze ans, mon roudoudou.
@ Anna : :0( Et pourquoi qu’on se connaissait pas alors ?
Les ourses frayent peu ma chérie 🙂
Et pourquoi que les ourses ne fréquentent pas les pingouines hein ? Non, je change parce que je sens les risées venir avec des Monch dans le coin. Pourquoi les ourses ne fréquentent pas les renardes ? 🙂
Et pourquoi tu fais des ateliers si loin ?
@ Zoé : Fais gaffe Zoé, j’arrive sur Toulouse d’ici peu avec mon atelier d’impertinente :0) Et aucune pingouine ici. Ni renarde, non, juste une trés GENTILLE fille. Mais fait froid ce soir, faut que je repeigne en jaune pour réchauffer er er er (c’est rien, c’est l’écho o o o)
Ahlalaouilepremieravrildisdoncfautquejréfléchisseillico ! (zoufff !)
Décidément, si Zoë s’ met à faire dans les jeux d’ mots ringards… on n’est pas rendus…
Ces envies de vivre qui me prennent
Et cette panique, cette supplication
Cette peur de mourir
Alors que je n’ai pas encore vécu
Et que dans ces moments
J’ai ma vie sur ma langue
Il me semble que ça va être possible, enfin
Que je vais y aller d’une grande respiration
Que je vais avaler le soleil et la lune
Et la terre et le ciel et la mer
Et tous les hommes mes amis
Et toutes les femmes mes rêves
D’un seul grand coup
De poitrine éclatée
Quitte à en mourir, oui,
Mais pour de bon
Pas de cette mort ridicule
Déshonorante, inutile,
Qui accuse la parodie
Qui accuse le défaut
De ce qu’on appelle la vie
Sans trop savoir de quoi nous parlons.
On se renseigne auprès des autres
On leur pose des tas de questions
Avec cette hypocrisie de bonne société
On marque des points en silence
Ils souffrent autant que nous, tant mieux
On se dit même
Qu’on est un peu plus vivants qu’eux
O l’horreur
Et la fragilité
De nos amours.
@ C’est trés fort Monch, comme souvent les poèmes que vous partagez ici. Dites-moi donc qui a écrit ce vibrant appel à vivre.
Monch , ….le poème ….très fort en Impertinence ! à en faire plier la Douleur et la jeter à terre ….vous attendons à Beauzelle pour le prochain atelier
@ Bonjour Sol-en-si, vous avez du goût !
@ Monch : Doit être derrière sa télé, sur TF1 (sa chaîne favorite) à écouter les discours des gros bonnets.
Ce qui m’étonne, c’est que Monch’ l’apprécie, ce poème… 🙂
@ Anna : ?
@Fred : pourquoi ? il est de lui ?
@ Anna: Je l’ignore, je te demandais pourquoi tu disais cela. Tu n’aimes pas ce poème ?
@AdS. Ah ouais ? Pourquoi ?…
@Frédaime : moi si, mais parce qu’il parle directement à une partie de mes névroses. Monch’ par contre, je ne vois pas ? 🙂
@ Anna : Pareil pour lui :0)
@ Alors Monch, Drucker c’est fini ? :0) (Allez, c’est pour rire, on le sait que vous ne regardez JAMAIS TF1)
@AdS. Vous voulez dire quoi exactement ? J’ dois avouer que je pige pas bien…
@FM. Vous avez tort : je regarde TOUJOURS TF1 !
@Non Monch, je tiens de source sûre que c’est TF1 qui vous regarde (et bien le bonjour chez vous). :0)
Bien pour ça que je regarde la télé avec des lunettes noires. J’ suis incognito comme ça.
Pensez à la perruque blonde, ça doit bien vous aller au teint. (et je connais une onglerie qui vient d’ouvrir, ils font une promo sur le rouge carmin jusqu’à la fin du mois).
@Frédérique: oui mais si Monch met une perruque, il va faire partie de ces pauvres blondes qui génèrent certaines blagues…tirées par les cheveux; ça va pas être triste!
@ Oui c’est vrai Babeth 31, mais on ne peut pas tout avoir, l’incognito et l’intelligence.
Euh… c’est qui Sol-en-Si ?… Et pis, j’ sais même pas où c’est Beauzelle ? C’est quoi un atelier d’écriture ? Ça sert à quoi ? Jamais fait ça moi… J’ comprends pas… je n’ nie pas… je sais pas…
@ Monch : Toutes ces questions trouveront leur réponse ce jeudi à 18H30, si vous venez nous rejoindre à la bibliothèque de Beauzelle (Haute Garonne). :0)
Vous vous passerez d’ ma présence, jeudi soir, même si ça m’aurait fait plaisir d’avoir une réponse à toutes mes questions— 900 bornes, c’est un peu beaucoup. 🙂
@ Monch : Petit joueur :0)
@FM. C’est vite dit, j’ trouve.
@ Monch : J’applique à la lettre la définition de Carver d’une bonne nouvelle, définition adaptable à d’autres situations : Entrer, sortir, ne pas s’attarder.
J’aimerais quand même connaître le nom de l’auteur du dernier poème que vous avez laissé ici (il me plait beaucoup).
Cool, Frédaime cite Carver, le pied intégral.
@FM. J’ suis trop con : rien pigé à vot’ dernier commentaire…
@ Monch : c’est pour répondre à votre « c’est vite dit », j’explique le côté lapidaire de ma réponse par cette phrase de Carver (dites, seriez pas un peu bougonnant sur les bords ce matin ? Les élections peut-être qui passent mal ? :0)).
@Monch’ : la madame te demande le nom du poète que toi y’en a cité le poème. Toi y’en a compris ? Toi donner nom sinon moi chanter du Hugues Aufray ambiance soirée chez Sarko. Moi y’en a te prévenir que ça en être pas supportable. Moi prédire beaucoup de morts si moi commencer chanson. 😀
@FM. J’ bougonne pas. Pis, j’ vous rappelle que j’ vote pas.
@ Monch : Ben…justement.
@ Anna : Toi pas chanter, pitié, moi payer toi trés cher.
Ce poème est de Georges Perros. Et c’est vrai qu’il est très beau.
@ Enfantissages : Merci pour l’info. Il y a sur ce carnet, des gens cultivés et de goût. C’est un régal de vous fréquenter.
A la demande générale, un autre texte du même. Je l’ sens presque comme un double, ce type.
Comment sont les autres
Font les autres
Vivent les autres
Si c’est comme moi
Et qu’ils font cette tête souriante quand je les vois
Alors oui nous sommes tous damnés
Car mes jours et mes nuits
Je ne les souhaite à personne
Je ne suis pas malheureux
Restez calmes je vous en prie
Non ce n’est pas cela
Que je veux dire
Mais nous sommes vraiment seuls
À penser certaines choses
Qui nous empêchent
De croire en qui
En quoi que ce soit
Vraiment seuls
À se croire seuls à les penser
C’est que tout le monde les cache
Et comment allez-vous
Cher ami
Beau temps et pluie
C’est la saison
Ce n’est pas mépris
Même l’amour y a sa part
Si l’on n’aimait pas
On ne penserait pas ces choses
Non c’est tout simple
Et positivement horrible
Se suicider
En devient ridicule.
@Monch’ : vous avez un double superbe.
@ Bon Monch, un titre de recueil, s’il vous plait. Il faut que j’aille lire votre jumeau. Je ne suis pas d’accord avec tout le poème (le second), mais que c’est beau quand même.
« les poèmes bleus », « une vie ordinaire », trois volumes de « papiers collés » (fragments, critiques, essais) tout ça chez Gallimard.
Je crois même que c’est disponible en édition de poche.
Et quelques livres posthumes dispersés chez de petits éditeurs.
@FM. Vous auriez été d’accord avec tout le poème que ça m’aurait étonné. Mais en même temps vous l’êtes, puisque vous le trouvez beau. 🙂
@ Monch : J’ai peu de mots pour parler de la poésie. Elle m’émeut, me bouleverse, me transporte, ou m’indiffère, mais je n’ai pas envie de la commenter. C’est pour cela que j’utilise souvent le même vocabulaire : ça me parle, ou ça ne me parle pas. Et puis, de temps à autre, un accès de lyrisme, comme un trop plein qui pourrait enfin se dire…
@FM. J’ vous faisais un compliment… pas un reproche…
@ Monch : Mais je n’y entendais pas un reproche, je poursuivais l’échange.
Je me faisais la réflexion que plus l’émotion ressentie est forte, moins on dispose de mots pour en rendre compte. Et je trouve que c’est trés bien ainsi, on laisse la place au texte de cette manière. Vous n’êtes pas d’accord ?
@FM. Bien sûr que j’ suis d’accord, c’est c’ que j’ voulais dire en fait. Mais j’ voulais dire aussi que, parfois, on se laisse convaincre par un texte parce que ce texte charrie des choses qu’on ignorait avoir dans la tête… 🙂
En effet, le texte peut servir de révélateur. Il y a rencontre entre le sens porté en soi, mais ignoré, et le sens véhiculé par les mots. Ce sont des rencontres fortes, qui s’impriment durablement en nous. Elles sont rares aussi :0)
Non de dieu, FM, qu’ vous écrivez bien !… J’ suis un manche à côté d’ vous ! 🙂
@ Si c’était possible, je vous adresserai à cet endroit un rire tonitruant, mais je ne sais pas faire. Heureusement que je vous ai lu plusieurs fois, j’aurai pu vous croire, sinon :0)
C’est pour ça que tu commentes pas quand j’en place une de poèsie Frédaime ou pasque t’oses pas dire que c’est trop beurk.
@ Zoé : Je passe aussi chez Enfantissages ou chez Kouki sans laisser de commentaires. Pour cette raison, effectivement. Alors on peut penser aussi que je n’aime pas et n’ai pas envie de l’exprimer (ce qui peut être vrai), mais réellement la poèsie me laisse sans voix. De toute manière, je n’ai aucun désir d’aller critiquer les textes des uns et des autres. Pour moi, commenter consomme du temps, je ne peux pas m’y tenir en permanence avec le travail que j’ai à faire, cela reste donc un moment de partage, d’humour ou d’émotion. Si je n’ai rien à dire, je passe, qu’elle qu’en soit la raison. :0)
Mais tu ne fais pas pareil, Zoé ?
Georges Perros… la vie l’a exhaussé je crois me souvenir? La mort plutôt…
@ Depluloin : Pour le savoir, il faut demander à Monch (ils sont frangins, mon enquête progresse). Monch ?????????????????
Si! Je fais pareil, ma FM, et je te taquinais 🙂
@ Zoé : Ce sont des restes de culpabilité sédimentarisés qui m’obligent à me justifier :0)
Zoë et FM papotent : … pareil… culpabilité… taquiner…
@ Monch : Tant qu’on ne popote pas :0)